L’apologie de la marque sensible

Interviewé par Emmanuel Lechypre sur BFMBusiness, Laurent Vincenti prône l’émergence d’un nouveau capitalisme compassionnel et d’une philosophie d’entreprise qui place la marque au cœur de la stratégie.

Laurent Vincenti est connu à travers ses créations qui font partie de notre vie de tous les jours, comme par exemple les identités visuelles d’entreprises comme Total, La Poste, BNP Paribas, Groupama… Il avait d’ailleurs commencé sa carrière auprès de deux grands designers eux-mêmes très impliqués dans leur époque à titres divers, Roger Tallon (considéré comme le père du design industriel français) et Pierre Paulin (qui marquera notamment le design intérieur des années 70 et 80).

Le travail de Laurent Vincenti auprès des entreprises depuis une quarantaine d’années et son engagement personnel l’ont conduit à réfléchir à la manière dont l’individu peut s’inscrire au mieux dans son environnement social. Et cette réflexion l’a amené à écrire avec Bertrand Rossignol un livre intitulé « Bouddhisme et capitalisme : pour un capitalisme compassionnel », paru fin 2019.

Lors d’une récente interview sur BFMBusiness, il revient sur sa conviction que les entreprises ont besoin de philosophie pour participer à un monde meilleur et sur sa croyance en un « capitalisme compassionnel » qui met au cœur l’humain et le bien-être. Une thèse qui fait écho aux débats actuels sur la raison d’être des entreprises.